Only in Haiti could a guy like MOISE JEAN-CHARLES, the Senator from the Northern District of the country, someone who can barely read and write his name, find himself in a position where he could humiliate a highly educated and qualified man (with a doctorate degree in law and years of leadership experience) in the caliber of BERNARD H. GOUSSE, who was chosen by PRESIDENT MARTELLY to lead the country’s government. Unfortunately, he got voted down in the Senate by the 16 LAVALAS senators.
Thanks to ARISTIDE and PREVAL, the fathers of the LAVALAS philosophy, such a character could be in the Senate -the respectable chamber of the wises -to legislate in a country as ill and desperate as Haiti, where values such as integrity, honesty, professionalism and savoir-faire should be praised and honored. That’s what “change” as envisioned and promoted by LAVALAS means.
We Haitians would be really dumb and stupid to bring these LAVALAS guys back in power again, seriously. In all earnest, we should be having billboards all over the country that read in bold and capital letters “THE ERA OF LAVALAS IS OVER!”
After 25 years, no one can keep blaming DUVALIER for the quagmire LAVALAS -with Aristide and Preval -has plunged the country in. We had voted these guys in power with hopes they would come and do better than DUVALIER; unfortunately, they failed the country miserably. They brought us institutionalized corruption, organized crimes (chimères, kidnapping, rape, etc…) and lawlessness. That was, indeed, an avalanche the country had experienced; it left behind a chaotic state, and it will take us decades to bring it back to its state of normalcy.
Obviously, after the collapse of the DUVALIER regime, we, as a people, have proven our incapacity to do better. That’s why for the past 20 years, we had 4 terms of LAVALAS. In other words, we had voted in power nothing but these guys to literally emulate the system of corruption and organized and systematic violence they had been criticizing the Duvalierists for. I guess we could not do any better.
LAVALAS -the political movement said embedded in the philosophy of Justice, Transparency and Participation, which most of us stood for and strongly supported in 1990 (the year that witnessed the emergence of ARISTIDE to power in Haiti), sadly, had been substituted with ignorance, stupidity and mediocrity.
This time, my fellow Haitians, let us challenge ourselves by showing to the international community watching us that we can do better by yelling loud and clear at the top of our lungs “THE ERA OF LAVALAS IS OVER!”
We will not and must not forget. So for the record, here are the names of the 16 LAVALAS senators who rejected in the Senate the choice of BERNARD H. GOUSSE for prime minister:
01- Exius Piierre francky (South)
02- Sainvil Francois Lucas (Northwest)
03- Privert Jocelerme (Nippes)
04- Lebon Fritz Carlos (South)
05- Lambert Joseph (Southeast)
06- Lambert Wenceslass (Southeast)
07- John Joseph Joel (West)
08- Bastien Kelly C (North)
09- Cassy Nenel (Nippes)
10- Pierre Louis Derex Lucien (Northeast)
11- Bien Aime Jean Baptiste (Northeast)
12- Moise Jean Charles (North)
13- Wesner Polycarpe (North)
14- Buissereth Yvon (South)
15- Desras Simon Dieuseul (Central)
16- Beauplan Evalliere (Northwest)
For the record, the following is the integral text of GOUSSE’s reaction after he lost the bet of becoming the country’s Prime Minister:
PROMESSES D’AVENIR
Haïti: Chers Amis Compatriotes,
Le Sénat a pris une décision qui met malheureusement fin au cheminement qui devait me permettre de me mettre au service de mon pays. Malheureusement … mais momentanément.
Ma désignation a soulevé un débat public salutaire où les forces saines de la population se sont exprimées en faveur du bien, de la vie, de l’éducation, contre le mal absolu incarné dans une barbarie s’étant abattue éhontément sur les bébés, les femmes âgées, les petites marchandes et les ouvriers.
Je remercie Monsieur le Président de la République, Michel J. Martelly, d’avoir désiré m’associer à l’oeuvre de son mandat populaire.
Je remercie les parents et amis qui n’ont jamais fléchi dans leur support. Je remercie surtout les anonymes rencontrés dans les rues, sur les places, qui, discrètement mais chaleureusement, m’ont encouragé dans un combat qui était devenu le leur.
Je remercie aussi mes compatriotes sénateurs du groupe des 16 pour la publicité faite autour de mon nom avec un zèle quotidien dont n’aurait pu faire preuve la meilleure agence de publicité. J’ai pu grâce à eux me prouver à moi-même et démontrer à mes compatriotes mon endurance à garder le font haut et la tête altière, le regard porté vers un destin collectif de grandeur, indifférent aux crachats et aux vulgaires piaillements. Je ne manquerai donc pas de leur faire parvenir leurs honoraires s’ils me soumettent une facture pour un travail décidément bien fait.
Le débat parlementaire du 2 août 2011 a permis que des sénateurs désintéressés défendissent le droit et les valeurs morales avec une opiniâtreté, un panache et une éloquence pour lesquels je les félicite. Ils n’ont pas été vaincus et ont, j’espère, suscité des vocations de parlementaires valeureux, nourris de courage et de science. La défaite fut celle, éphémère, du droit, et celle, peut-être définitive, de l’honneur du Sénat, alors que languissent sous les tentes et dans les masures, dans les écoles comme dans les conseils d’administration, dans une patience de plus en plus ténue, les espoirs déçus d’une Haïti studieuse, travailleuse et reconstruite.
Le combat dans lequel je suis engagé dépasse désormais ma personne ; je ne peux l’abandonner. L’horizon de ce combat ne s’arrête pas à la question de premier ministre. Le temps est venu pour que la dignité, le travail honnête et l’éducation soient les valeurs proposées en exemple et récompensées, pour que soient vaincues l’immoralité, la corruption, les richesses spontanées et l’arrogante ignorance.
La vie publique bien conçue, en dépit de ses vicissitudes, mérite que l’on s’y consacre quand la guident l’accès généralisé aux services sociaux de base, la modernisation de l’Etat, la libération des énergies créatrices et surtout le regain de la dignité nationale.
Je resterai donc parmi vous
Au revoir
GPR, Gousse Pi Rèd.